कर्म Karma 業, 因果論 (佛教)
Karma is the executed "deed", "work", "action", or "act", and it is also the "object", the "intent". The Vedic Sanskrit word kárman- (nominative kárma) means "work" or "deed", often used in the context of Srauta rituals. In the Rigveda, the word occurs some 40 times. In Satapatha Brahmana 1.7.1.5, sacrifice is declared as the "greatest" of works; Satapatha Brahmana 10.1.4.1 associates the potential of becoming immortal (amara) with the karma of the agnicayana sacrifice.
The earliest clear discussion of the karma doctrine is in the Upanishads. For example, the causality and ethicization is stated in Bṛhadāraṇyaka Upaniṣad 3.2.13 ("Truly, one becomes good through good deeds, and evil through evil deeds.")
Some authors state that the samsara (transmigration) and karma doctrine may be non-Vedic, and the ideas may have developed in the "shramana" traditions that preceded Buddhism and Jainism.
The cycle of rebirth is determined by karma, literally "action". In the Buddhist tradition, karma refers to actions driven by intention (cetanā), a deed done deliberately through body, speech or mind, which leads to future consequences. The Nibbedhika Sutta, Anguttara Nikaya 6.63:
"Intention (cetana) I tell you, is kamma. Intending, one does kamma by way of body,
speech, & intellect."
In French
La loi du karman, liée à la réincarnation, apparaît dès les Upanishads les plus anciennes, comme la Brihadaranyaka Upanishad (IV, 4, 5) et la Chandogya Upanishad (V, 10, 7), liant la perspective d’une naissance satisfaisante (dans des castes supérieures) à de bonnes actions. Cette loi du karma est d’abord théorisée dans les Yoga-sûtras, mais elle fait l’objet d’un exposé complet dans les Lois de Manu (livres XI et XII surtout). Plus que de rétribution des actes, il s'agit de leur « maturation » (vipāka) ; il n'y pas d'intervention divine mais un mûrissement naturel des actes dans leurs conséquences.
Dans l'hindouisme, le mot karman a les sens suivants:
-
acte rituel ;
-
tout acte, action, œuvre ;
-
travail, activité (un karmachari est un « trailleur », un faiseur d'actes) ;
-
conséquence des actes ;
-
reliquat des conséquences bonnes ou mauvaises à subir pour les actes passés et déterminant les incarnations successives.
Les hindous croient à la réincarnation. Ils accordent crédit à la croyance d'une continuation de l'existence après la mort et pensent que nos actions dans cette vie détermineront notre prochaine vie. Les actions de vies passées constituent le karma. La vie actuelle est à considérer, selon ce point de vue, comme le rayonnement des actions des vies passées.
Un incident important de la mythologie indienne est raconté dans le Mahābhārata. À la veille de la grande bataille, Arjuna, le plus brave des cinq frères Pandava, se met à douter de la nécessité de se battre, car dans l'autre camp se tiennent ses propres cousins. Krishna est sur le champ de bataille comme l'aurige d'Arjuna et il lui tient un discours sublime qui constitue la Bhagavad-Gîtâ. L'essence de ce discours, familière à tous les Indiens, est que le karma engendre le dharma : vos bonnes actions constituent votre religion, ou, en d'autres termes, vos devoirs, votre destin, votre existence.
Le Mahâbhârata est un livre sacré de l'Inde, qui relate la « Grande Geste » des Bhārata, grand poème épique datant des derniers siècles av. J.-C.
La Bhagavad-Gita est un des écrits fondamentaux de l'hindouisme souvent considéré comme un « abrégé de toute la doctrine védique ». La Bhagavad-Gita est composée de 18 chapitres. Les indianistes s'accordent à penser que le texte a été écrit entre le Ve et le IIe siècle av. J.-C., voire au Ier siècle av. J.-C.
Les Upanishad ou Upaniṣad (du sanskrit upa, déplacement physique, ni, mouvement vers le bas et shad, s'asseoir, soit l'idée de « venir s'asseoir respectueusement au pied du maître pour écouter son enseignement ») sont un ensemble de textes philosophiques qui forment la base théorique de la religion hindoue. Ils constituent une partie des textes en Inde liés à la śruti et consistent en des spéculations philosophiques qui éclairent le texte auquel elles se réfèrent, chacune se réclamant d'une partie du Veda. Par exemple, la Kauṣītaki fait partie du cycle du Rig-Veda. Les Upaniṣad majeures sont les plus anciennes. Elles ont été composées entre 800 et 500 avant notre ère.
Brihadaranyaka Upanishad : Le texte composé entre 800 et 700 avant notre ère comprend trois sections, six chapitres et quarante sept versets.
Traduction anglaise:
https://www.consciouslivingfoundation.org/ebooks/13/CLF-brihadaranyaka_upanishad.pdf
Notion de karma page 30: « Then they went out and deliberated and what they talked about was karma (work) and what they praised was karma: one becomes good through good karma and evil through evil karma. »
Chandogya Upanishad (environ VIe siècle av. J.-C.) est l'une des plus anciennes Upaniṣad majeures.
Les Yoga sūtra (Yogasūtrāṇi), de Patañjali, est un recueil de 195 aphorismes (sūtra), phrases brèves, laconiques, destinées à être facilement mémorisées. Cette œuvre, probablement rédigée ou compilée entre 200 av. J.-C. et 500 apr. J.-C.
La Manusmṛti, traduit par Lois de Manu, est un dharmaśāstra, un traité de loi qui est daté environ du IIe siècle de notre ère. Il s'agit d'un texte en vers le plus important et le plus ancien de la tradition hindoue du dharma.
Exemple dans le Bouddhisme
Le Sūtra du diamant prend la forme d’un dialogue entre le Bouddha et son disciple Subhuti. Le thème central est la vacuité, l'absence de caractère fixe et inchangeant de toute chose, de tout état d'esprit, de toute pensée. Il a environ 2000 ans. Il a été traduit en Chine à partir du 4e siècle. La British Library possède un exemplaire en chinois remontant à 868 découvert dans les grottes de Mogao de Dunhuang, par Aurel Stein, le plus ancien ouvrage imprimé et daté de l’histoire à nous être parvenu complet. Il parle notamment du karma et des réincarnations du Bouddha.
https://web.archive.org/web/20130405100701/http://idp.bl.uk/archives/news38/idpnews_38.a4d
Extraits du sutra :
« Je me souviens d'avoir, dans le passé, pendant cinq cents vies, mené la vie d'un sage dévoué à la patience. Je n'avais pas non plus alors de perception d'un moi, d'un être, d'une âme ou d'une personne. »
« Si, de plus, Subhuti, j'enseignais la masse de mérite de ces femmes et hommes de bien, et combien grande est la masse de mérite qu'ils vont alors engendrer et acquérir, les êtres deviendraient troublés et confus. Puisque, cependant, Subhuti, le Tathagata a enseigné ce discours sur le Dharma comme étant impensable, alors, de même, un résultat de karma impensable devrait en être attendu. »
Laws of karma
The Great Law: Sometimes called “the Law of Cause and Effect”, the Great Law tells us that in order to get the things we want, we must also embody those things. The message here is similar to that of the Law of Attraction. In other words, whatever you give out is also what you will receive, whether it is positive or negative. So, if you want love in your life, be loving. If you want to enjoy financial abundance, be generous. And if you want to have honest, open relationships then you need to offer authenticity and honesty to the people you care about as well.
Check India Times for the other laws.
"Rewards and Punishments: Man is punished by his sins, not for them. Karma neither rewards nor punishes; it only restores lost harmony. He who suffers deserves his suffering, andhe who has reason to rejoice is reaping where he has sown. But even if all deserve their suffering, in that they have caused it, there is no excuse for callous indifference to their suffering by those more‘fortunate’. In the long run there is no such thing as personal Karma, for the acts of one are the acts ofthe whole, and the acts of the whole react on its littlest part. This vast and comprehensive blending of innumerable Karmas is the basis and the bedrock of the cosmic truth of Brotherhood. All things are intheir essence good, and suffering is the servant ofthis Good. By that we learn, and in our common suffering move, by infinitely slow degrees, to that‘far off divine event to which the whole creation moves’."
From Karma and Rebirth (PDF)